Après La Gym… (Point De Vue Masculin)

J’ai toujours attendu le jour où j’allais me dépuceler Je m’imaginais le faire avec ma copine du moment, et prenant mon temps pour savourer cet instant unique. Le hic à tout ça : je n’ai pas encore eu de copine dans le sens où on l’entend jusqu’à présent…
Je me complaisais dans mes rêves, accompagné de ma fidèle main gauche. Et le jour est arrivé. Mais les circonstances étaient tout autres que celles que j’avais souhaitées ou imaginées, comme vous voulez. Je m’en vais donc vous raconter cela.
A l’époque, j’étais aide-concierge au centre sportif local. Seulement, vu que j’étais aussi aux études, je n’avais pas d’horaires qui me permettaient de voir beaucoup de monde pendant mon job, au mieux, j’arrivais quand les derniers membres du club de gym du village sortaient, et je n’ai jamais fait tant attention à eux. Jusqu’à ce qu’un soir, on me mette au courant que ce n’était pas réciproque.
Je venais de prendre mon matériel de nettoyage et m’apprêtais à aller officier dans un des vestiaires quand le concierge en chef m’interpella, déboulant d’un couloir :
- Tu n’as pas besoin de rester, j’ai eu le temps de faire les vestiaires qui n’ont pas été utilisés avant le club de gym, et il n’y a eu qu’un groupe aujourd’hui. J’ai aussi nettoyé leur vestiaire.
- OK. Je peux rentrer, donc ?
- Ouais. Moi, en tout cas, c’est ce que je fais.
Le concierge s’est éloigné et je l’ai entendu passer la porte principale.
- Il a mal fait son boulot, il ne m’a pas vue !
Je sursautai. Devant mon chariot se tenait une fille de ma tranche d’âge, un bras dans le dos et tenant l’autre, un franc sourire aux lèvres. Elle me plut de suite.
- Ne pose pas de question, ne dis rien, je vais ranger ton chariot et je reviens. Reste ici, tu veux bien ?
- Mais…
- Pas un mot, s’il te plaît !
Elle avait dit ça avec un sourire enjôleur, de l’air de celle qui demande un truc sans faire de chichi. Elle se mit derrière le chariot et se dirigea vers le local dans lequel il était rangé d’habitude.

Il se passa un petit moment avant que…
- Tu pourrais venir fermer, s’il te plaît ? J’ai oublié que je n’avais pas la clé pour refermer…
- J’arrive !
Et moi d’aller la rejoindre. Elle avait bien mis mes « outils » en place et refermé la porte, mais il manquait un tour de clé, ce que j’ajoutai.
- Tu fais quoi ici ? demandai-je.
- Je veux nous dépuceler.
Pan dedans ! Belle entrée en matière. Elle en oubliait de me faire taire, et moi, du coup, de parler.
- Viens ! ajouta-t-elle.
Elle parlait d’une voix douce, posée, sans aucun accent ou attitude canaille. Elle parlait sérieusement, et cela m’avait séduit. Elle évoquait l’acte d’amour sans gêne apparente ni agressivité, et cela me fascinait.
Elle m’entraîna dans le vestiaire que j’avais eu l’intention de poutzer, et referma la porte derrière moi.
- Je suis contente de pouvoir te voir de près.
Près de moi, elle l’était assez, mais elle m’enlaça doucement. Sans réfléchir, je fis de même. Nous poussâmes un soupir. Puis nous desserrâmes notre étreinte.
- J’ai envie qu’on se dépucèle, mais si tu ne le veux pas…
- J’en ai envie, mais…
Elle posa un doigt sur mes lèvres pour me faire taire.
- On en a envie, on peut le faire.
Elle commença à me déshabiller. D’abord les chaussures, puis les chaussettes, le pantalon, le pull, le maillot de corps, puis le slip. Je me sentais un peu gêné. Elle avait pris son temps, et j’avais apprécié la douceur dont elle avait fait preuve. Elle me fit comprendre qu’elle voulait que je la déshabille ; c’est ce que j’ai fait. Petit à petit, elle se retrouva en sous-vêtements, et j’hésitais à lui enlever le reste, ce d’autant qu’elle avait l’air gênée à présent. Elle avait aussi eu une hésitation avant d’ôter ma culotte.
Cependant, je passai derrière elle pour dégrafer son soutien-gorge. Elle me laissa le lui enlever et mis son bras droit sur sa poitrine. Puis, toujours derrière elle, je fis glisser son string jusqu’à ses pieds, et elle cacha son pubis de sa main gauche.
Avant que je ne bouge pour lui faire face, elle se retourna et ouvrit les yeux – qu’elle avant gardé fermés depuis qu’elle m’enlevait mon slip –, sa poitrine et son sexe cachés par ses mains. J’eu soudainement honte et cachai immédiatement le mien. Honte non seulement d’être nu, mais de la voir plus pudique que moi. Elle gardait ce sourire étrange, confiant, et je compris de suite que si l’on allait jusqu’au bout, elle m’offrait un corps qui ne valait pas le mien : elle était bien proportionnée, équilibrée, sa peau noire semblait saine et lisse, satinée ; ses jambes étaient discrètement musclées, et je constatai qu’elle prenait soin de ses pieds. Plus haut, ses hanches ressortaient juste ce qu’il faut et surplombaient les jambes de manière fort harmonieuse à mon goût. Ses bras qui étaient restés en position pour me cacher ses parties intimes me suggéraient, comme le reste de son corps, qu’elle entretenait sa forme physique. Entre eux, son ventre était plat et formait une courbe bien assez suggestive pour moi, limitée en bas par son bassin et en haut par sa poitrine, présente sans trop ressortir. Sa tête était entourée de cheveux roux mi-longs, et son visage, bien que la jeune femme fut noire, était de type caucasien, avec une bouche moyenne, un nez bien centré et fin, ainsi que deux yeux bleus qui, même s’ils faisaient bizarre au début, achevèrent de me séduire.
Je disais donc qu’elle offrait plus que moi : j’étais osseux, boutonneux, j’avais les genoux noueux et la peau un peu sèche. Ça n’avait pas l’air de la gêner et je me détendis – pas entièrement.
Elle laissa retomber ses bras le long de son corps, dévoilant ses seins et son triangle sacré. Elle me prit délicatement la main pudique et l’écarta doucement. Nous nous regardâmes un moment. Il y avait comme une paix entre nous, si bien que mon sexe était encore au repos. La vue de son corps sans aucun artifice me ravit, mais je ne savais pas si je me devais de jouer un Tartuffe et fermer les yeux devant ce spectacle ô combien envoûtant, remettant en cause mon acceptation de tout ce qui allait se passer.
Le corps l’avait emporté sur l’esprit, mais l’arbitre qui battait la chamade entre les deux avait été partial. Ma compagne elle-même appréciait ce que je lui offrais à la vue, mais était tout aussi empruntée par l’attitude à avoir.
- J’aurais envie que tu me rases, s’il te plaît.
- Je n’ai rien pour le faire…
- Ne t’inquiète pas, j’ai ce qu’il faut.
Elle alla prendre dans un sac que je n’avais pas remarqué un rasoir équipé d’un coupe-favoris.
- Vient, on va faire ça dans les douches, ce sera plus simple pour nettoyer.
Elle me prit par la main et je me laissai tirer jusque dans les douches du vestiaire où elle avait installé un banc sur lequel elle alla s’installer, les cuisses ouvertes, sur le dos. Une position très chaude, qui me donnait envie d’aller simplement me coucher sur elle et d’attendre qu’elle ne veuille plus de moi. Son corps ainsi exposé me faisait hésiter à agréer à sa requête.
- S’il te plaît ? répéta-t-elle en esquissant un rire timide.
Elle s’amusait de ma gêne, mais elle était bel et bien mal à l’aise aussi. Cependant, elle ne tentait pas de le cacher, et je le pris pour une marque de confiance. Je me mis à l’ouvrage, concentré comme si je passais un examen, surtout que tout était fait pour me déconcentrer facilement. Après avoir dégrossi au coupe-favoris, j’utilisai la fonction rasoir pour éliminer les poils inégaux. Puis j’arrêtai pour lui demander :
- Tu peux tester si j’ai bien fait en passant la main, s’il te plaît ?
Elle me regarda, un peu étonnée.
- Tu peux le faire toi-même ; si ça te gêne, pense juste que je voudrais te raser aussi…
Elle sourit, et se recoucha. Je passai la main sur son pubis, effectuai les retouches. Honnêtement, je crois bien que j’avais tout à fait le droit d’être fier du résultat – je n’avais jamais réussi à faire pareil sur moi, malgré les quatre ans d’utilisation d’un rasoir derrière moi.
C’est là que je vis un filet de liquide sortir de ses replis intimes.
Il allait m’être difficile de travailler avec un panorama pareil.
Elle devait me regarder, car elle me fit un sourire d’excuse quand je croisai son regard.
- A ton tour de te laisser faire, fit-elle en se redressant, juste alors qu’elle piquait un fard.
Je m’allongeai dans la même position que fut la sienne et elle enclencha le rasoir. Le banc était chaud, l’empreinte de la jeune femme ajoutait à mon bien-être.
Seulement, si je n’avais pas eu de problèmes notoires pour rendre glabre son mont de Vénus, ce n’était pas aussi facile pour elle de contourner mes attributs. Elle resta un moment indécise, me posa une question muette à laquelle je répondis par un sourire qui visait à la détendre et accéder à sa requête. Elle prit alors mon membre – mou depuis le début de l’histoire, bizarre – et l’outil se mit en marche, aussi efficace qu’une équipe de défricheurs de la forêt amazonienne, aussi délicat qu’un souffle qui fait ployer un brin d’herbe. C’est toujours les yeux fermés qu’on perçoit le mieux les signaux envoyés par l’épiderme, et j’aidai donc à me focaliser dessus en me créant un écran noir de mes paupières.
Le contact de ces doigts étrangers sur ma verge réveilla enfin mes bas instincts. Cependant, je ne voulais pas que mon pénis entre en turgescence entre ses doigts. Mais allez donc, messieurs, contrôler cela !
Au rythme des battements de mon cœur, l’ampleur du désastre s’accentuait, et penser à autre chose était impossible, à chaque pulsation, la pression des doigts de la jeune femme sur mon gland se faisait plus importante. Il ne servirait à rien d’arrêter de respirer, ça n’allait pas me dégonfler immédiatement.
Je dus grimacer en tentant quand-même, car la jeune femme, qui vérifiait son œuvre, me fit comprendre d’une caresse un peu plus appuyée qu’elle ne s’en offusquait pas plus que moi lorsque j’avais vu qu’elle avait une certaine peine à masquer son impatience.
- Tu as fini ?
- Oui.
- Tu es d’accord pour qu’on prenne une douche ? Mutuellement ?
Une envie qui m’était venue, comme ça. Se laver allait être un moyen pour découvrir nos corps, et donc un moment érotique à souhaits. Je ne pouvais plus que me montrer doux pour contredire un peu mon appendice au garde-à-vous.
Visiblement, ça ne faisait pas partie du programme, mais elle acquiesça, avant de me chuchoter à l’oreille :
- D’accord ! d’une voix qui trahissait une certaine tension.
J’avais avisé un gel-douche oublié dans un coin. Après avoir déplacé le banc et nettoyé les poils au sol, je la pris par la main et la plaçai sous le jet d’une buse allumé au préalable. Elle laissa l’eau lui couler dessus, me laissant fantasmer sur les chemins que prenaient l’eau entre le contact avec sa peau et le passage par la grille d’évacuation, et soudainement me tira sous la douche, ce qui manqua de faire que nous ayons à s’accrocher l’un à l’autre pour ne pas tomber. Nous nous mimes à rire. La pensée que cette personne ne cherchât pas qu’une aventure me traversa très brièvement l’esprit. Ce que je voyais ne correspondait pas à l’idée que j’avais d’une personne qui consomme les hommes.
Je pris un peu de gel-douche dans mes mains.
- Zut, j’en ai trop pris, fis-je pour moi-même.
- Attends, fit-elle.
Elle me prit la bouteille et la reposa à l’endroit prévu à cet effet, puis vint racler dans ma main le produit que j’avais en trop. Le moindre contact déclenchait en moi des torrents d’impressions meilleures les unes que les autres, et je m’employais à prendre mon temps, tout comme elle avait l’air de le souhaiter. Il y avait aussi ces sourires, ces regards, tous ces petits gestes après lesquels je savais exactement ce qu’il fallait faire, pensai-je soudain.
- Ensemble, entendis-je pour revenir à la réalité.
- Ben, pour le visage, ça va pas être possible…
Elle ferma les yeux, attendant que je lui nettoie la figure, ce que je fis avec respect, découvrant avec mes doigts les secrets de son visage. Puis je la tirai sous la douche pour la rincer.
- A mon tour ! fit-elle.
Je sentis ses mains précautionneuses me laver les différentes parties de la tête. Je crus que mon cerveau n’allait pas suivre, tant d’informations arrivaient en même temps… Ensuite, elle me plaça sous le pommeau et me frotta doucement les endroits où l’eau n’avait pas accès directement – lacune que je comblai avec elle aussitôt. Je la découvrais tendre, sensuelle, et j’aurais dit amoureuse si j’en avais été sûr. En attendant, ce doux contact me donnait envie d’en profiter.
- Maintenant, pour le reste du corps, on devrait pouvoir le faire ensemble, lui dis-je.
Elle me sourit, de ce sourire qui me faisait chavirer.
Nous primes chacun du produit dans nos mains, et commençâmes à nous nettoyer les bras. Sa peau m’enjoignait à la caresser, car je me rendais compte que ce que j’avais observé de sa peau au début se vérifiait, et me donnait envie de m’abandonner entre ses mains cajoleuses, et de lui rendre ses caresses indéfiniment, surtout que celles que je lui prodiguais avaient l’air de terriblement lui plaire.
De fil en aiguille, nous en vînmes à la poitrine. Trop gênés pour nous y attarder, nous avons continué la descente. Là encore, nous avons évité le sexe et fait les fesses en gros. Je crois bien que je n’aurais pas pu comprendre ce qui se passait si je l’avais voulu : je vivais un rêve.
Une fois couverts de mousse, on s’est frottés mutuellement pour se l’ôter. Alors que je lui rinçai le dos, elle inspira pour se donner du courage et dit :
- On est là pour de dépuceler, et on n’a encore quasiment rien fait ! Moi, j’y vais, lâche-toi aussi !
Sur ce, elle recula et me coinça entre son dos et le mur. Mon membre, déjà raide, trouva sa place entre ses fesses. Elle sembla être surprise par son audace. Elle avait passé d’une étape à l’autre trop rapidement, mais je n’avais aucune raison de m’en formaliser : j’avais déjà l’impression que mon sexe avait une taille que je ne lui avais jamais observée, et ne demandait que le summum. Au passage, je ne me regarde pas souvent me branler.
- Pardon, je… commença-t-elle.
- Non, c’est rien. Comme tu l’as dit, on va se lâcher… si on peut !
On rigola. Dans cette position, je la sentais rigoler, et ces vibrations se propagèrent en moi et ça m’enflamma. Je devais me retenir de la prendre dans mes bras, je crois que je l’aurais étouffée. Elle se serra un peu plus contre moi – ce qui m’enchanta –, et ses mains vinrent me caresser les hanches. Je fis de même, et même si elle ne fit aucun bruit, je l’entendis soupirer d’aise. Ses mains, qui avaient parcouru les parties les moins flatteuses de mon anatomie, passaient juste sur ces deux zones de part et d’autre du nombril qui me sont très sensibles, mais cela ne me chatouillait pas. De temps en temps, je la sentais serrer les fesses, ce qui n’était pas pour me déplaire. Elle devait avoir de la peine, cependant, car vraiment j’aurais pu avoir peur du monstre entre nous.
A la voir, ce que je lui faisais lui procurait un niveau de sensations analogue, même si elle m’ajoutait un supplément fort bienvenu.
Elle se retourna.
- On va rattr…
- …ce qu’on n’a pas fait en se lavant ! terminai-je.
Elle me gratifia d’un nouveau sourire que je lui rendis. Nos yeux brillèrent.
Mes mains, toujours au niveau de ses hanches, revinrent sur la poitrine généreuse. Elle se laissait faire, les yeux fermés. Je passai mes mains sur ces deux parties de son corps qu’elle acceptait de partager avec moi, et je sentis ses mamelons aussi durs que mon sexe dans mes paumes, ensuite de quoi je massai les deux seins en faisant preuve de toute la considération dont je pouvais dispenser. Mon pénis érigé était coincé entre nos deux bassins, car elle s’était cambrée. Elle semblait vouloir garder ce contact avec mon appendice ; moi, cela ne me gênait pas du tout, tant que ça la rendait heureuse. Je me suis rendu compte que, même si je le faisais pour moi, ce qui se passait pour elle m’importait aussi. Je me découvris donc moins égoïste que je ne me croyais.
Elle rouvrit bientôt les yeux et fit mine de venir mettre ses mains sur mes tablettes de chocolat – maigres au demeurant – mais s’arrêta à deux centimètres. Etonné, je la regardais sans rien faire ; elle semblait mener un combat intérieur. Finalement, elle avait l’air encore plus pudique que moi.
Elle remarqua que j’étais inactif, et me lança un regard plein de détresse. Pour abréger ce combat, je lui pris les mains et terminai le parcours initial. Elle soupira d’aise et ses mains commencèrent à me caresser le torse, d’abord timidement, puis, comme moi avec ses seins, très sensuellement. Je fermai les yeux à mon tour pour profiter un maximum de ce qui se passait au niveau de ma peau, sans oublier que mes mains étaient encore à son service.
Elle se mit soudainement à s’éloigner de moi. Ensuite, ses mains descendirent graduellement. Comprenant enfin où elle voulait en venir, je fis de même, et quand elle frôla mon membre dressé, je passai un doigt sur ses plis intimes. Ses lèvres ressortaient maintenant de son mont de Vénus, sous l’effet du plaisir qu’elle éprouvait. Je ne pus m’empêcher de me dire que je n’y étais certes pas étranger, et j’en continuai avec plus d’ardeur.
Elle commença par suivre le contour, effleurant le gland. Je ne pus m’empêcher de frissonner. Elle ne tarda pas à former un anneau de son pouce et son index et de faire un court va-et-vient du bout du gland au resserrement, de le presser, et je le lui retransmettais cela sur son clitoris. Si on pouvait avoir des sensations semblables, celles-ci étaient de bonnes candidates à être partagées. J’avais l’impression qu’à chaque pression, nos phallus allaient exploser.
Nous étions en phase : quand elle passait à l’étape suivante, je faisais de même, sans retard ni précipitation excessive. Ainsi, je commençai en glissant un doigt entre ses lèvres gonflées par ce qu’elle ressentait et dégoulinantes de son liquide intime, puis j’en utilisai trois pour parcourir sa vallée, et je finis par faire coulisser un doigt timide dans sa source de plaisir tout en maintenant mes caresses son clitoris gonflé. Nous commencions à jouir.
On se dirigea bientôt vers un linge sur lequel je m’allongeai sur le dos, m’employant à le faire sans qu’aucun de nous ne cesse ses caresses, ivre du plaisir ainsi découvert. Mais à un moment, un faux mouvement nous surprit et elle empoigna tout mon membre, tandis que j’allais plus loin que je le voulais, effleurant une paroi souple mais fragile dans son vagin. J’ai eu peur que ça ne fiche tout en l’air ; j’avais brûlé une étape, à mon tour.
- Pardon, fis-je machinalement.
- C’est pas si grave. Tu sais maintenant que je suis bien vierge !
- Je le suis aussi, mais ça m’embête que tu aies à me croire sur parole…
Nous échangeâmes les énièmes sourires depuis le début de nos ébats. J’avais la conviction naissante qu’il n’y avait pas que le sexe entre nous. Pour ma part, c’était clair et net : je l’aimais. Et j’étais tombé dessus par hasard… Je savais que je n’aurais jamais dû chercher.
Elle engagea une rotation de son corps et on se retrouva tête-bêche.
Nous continuâmes un moment à nous masturber l’un l’autre, puis nous amorçâmes d’un même élan le prochain pas, sans s’être concertés. Mais ce n’en fut que mieux, à mon avis.
Sa langue vint effleurer mon gland à plusieurs reprises pendant que je lui léchai le pubis. Cette langue dont la peau de mon sexe, déjà extrêmement sensible au repos, et dont les nerfs étaient plus en surface du fait du désir, me permettait presque de sentir chaque papille de son muscle lingual, et le moindre frôlement me faisait pousser un sourd gémissement qui était étouffé par l’ouvrage dont je m’occupais à l’aide de ma bouche. Progressivement, j’appuyai un peu plus et aidait son coquillage à s’ouvrir, repassant ses plis intimes jusqu’à ce qu’ils soient secs, ce qui ne durait pas très longtemps. Elle, elle embrassait mon gland avec passion, et je la percevais aussi qui se retenait de crier.
Je mettais des limites à mes caresses calquées sur celles que ma compagne semblait appliquer à mon égard ; elle ne s’occupait que de mon gland, je me limitais à sa vulve, clitoris compris.
Après un bon moment, mais juste avant que ça ne devienne incontrôlable, on finit par s’arrêter.
- Le meilleur pour la fin !? demanda-t-elle en se mettant dans le même sens que moi.
Elle me regardait droit dans les yeux, se tenant à quatre pattes au-dessus de moi.
- Nous sommes là pour ça…
Je la pris par la taille et l’abaissai. Elle fut ainsi un peu décalée vers le haut par rapport à moi. Puis elle se remit lentement à niveau, et je goutai à son intimité du bout du membre. Elle accéléra le mouvement et l’extrémité de mon pénis vint s’appuyer contre son hymen. Elle prit alors son élan et, d’un coup, s’empala entièrement. Elle eut juste un hoquet quand la barrière de son innocence fut détruite.
Je savourai cette nouvelle sensation, et elle aussi, un sourire extatique aux lèvres. Je sentais une pression uniforme autour de ma verge, ainsi qu’une chaleur inhabituelle. Je me sentais à l’aise ainsi, et elle avait l’air d’apprécier tout autant. Elle commença à faire des va-et-vient langoureux, se frottant contre moi de tout son corps. Toutes ses perceptions mélangées me submergeaient peu à peu, je sentais une grande vague arriver pour nous emporter tous les deux, et évidemment, c’est peu après que nous avons eu notre orgasme. L’énergie dégagée par cet événement sembla nous unir définitivement.
Mon sexe redevint somnolent, la jeune femme s’étendit à côté de moi, sur le dos aussi. Il nous fallut un moment avant de respirer normalement.
- C’était un peu court, le dernier acte, dit-elle en me regardant.
- Je trouve dommage aussi.
- Alors attends…
Elle revint me chevaucher et s’abandonna contre moi.
- Comme ça, si l’envie te revient, je t’accueillerai ! expliqua-t-elle, ses yeux dans les miens. En plus, j’aime bien m’allonger sur toi ainsi.
Je lui répondis par un sourire. La sensation de son corps contre le mien, surtout de sa poitrine contre la mienne, m’était aussi très agréable, elle le comprit. Elle laissa sa tête se poser entre mon épaule droite et mon menton.
- Je ne suis pas déçue, à part pour la fin. Merci ! ajouta-t-elle.
- Je n’imaginais pas que ça se passerait comme ça pour moi ! Mais j’ai beaucoup apprécié… Tu m’as fait un cadeau inestimable, tu sais ?
- Et toi donc, quel cadeau !
Silence.
- Je m’excuse pour l’hésitation sous la douche…
- C’est rien. J’ai vu que tu étais plus gênée que moi, et c’est toi qui avais proposé qu’on aille jusqu’au bout !
Elle pouffa. Je l’avais enlacée, je ressentais les soubresauts discrets qui l’agitaient.
Silence.
- Pourquoi moi ? demandai-je à brûle-pourpoint.
Elle prit le temps de réfléchir à la réponse.
- Si je te le dis ainsi, ça répond à ta question ?
⁂
Nous sommes restés en tout deux heures dans le centre sportif. Personne n’a jamais su ce qu’il s’y était passé ce soir-là, à notre connaissance.
La dernière heure, on l’a passée à discuter, l’un sur l’autre. J’ai notamment appris qu’elle avait tout pensé quatre mois plus tôt. Et, comme je l’avais soupçonné, elle faisait partie du club de gym local. Si elle avait mis tant de temps avant de me parler, c’était parce qu’elle était timide – ce qui donnait à notre acte une nouvelle dimension, et en augmentait sa valeur. Et elle s’était dite que ce jour-là, elle jouerait son va-tout.
On s’est fait peur quand on a remarqué qu’on avait fait ça sans penser à un préservatif. Mais on a été tout autant soulagés quand on a appris, trois mois plus tard, que rien n’était à signaler de ce côté. Je crois bien qu’on n’a que rarement passé de moments plus torrides depuis…
Nous sommes encore ensemble à l’heure actuelle, et on vit une sexualité débridée et sans tabou, mais dans l’optique de le faire pour l’autre. Je crois que c’est une partie du ciment de notre couple, un des autres ingrédients majeur est notre ressemblance l’un avec l’autre.
Quelques fois, on en reparle, de cette soirée unique. Cela restera un souvenir impérissable pour elle comme pour moi.

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