Après La Gym (Point De Vue Masculin)
Jai toujours attendu le jour où jallais me dépuceler Je mimaginais le faire avec ma copine du moment, et prenant mon temps pour savourer cet instant unique. Le hic à tout ça : je nai pas encore eu de copine dans le sens où on lentend jusquà présent
Je me complaisais dans mes rêves, accompagné de ma fidèle main gauche. Et le jour est arrivé. Mais les circonstances étaient tout autres que celles que javais souhaitées ou imaginées, comme vous voulez. Je men vais donc vous raconter cela.
A lépoque, jétais aide-concierge au centre sportif local. Seulement, vu que jétais aussi aux études, je navais pas dhoraires qui me permettaient de voir beaucoup de monde pendant mon job, au mieux, jarrivais quand les derniers membres du club de gym du village sortaient, et je nai jamais fait tant attention à eux. Jusquà ce quun soir, on me mette au courant que ce nétait pas réciproque.
Je venais de prendre mon matériel de nettoyage et mapprêtais à aller officier dans un des vestiaires quand le concierge en chef minterpella, déboulant dun couloir :
- Tu nas pas besoin de rester, jai eu le temps de faire les vestiaires qui nont pas été utilisés avant le club de gym, et il ny a eu quun groupe aujourdhui. Jai aussi nettoyé leur vestiaire.
- OK. Je peux rentrer, donc ?
- Ouais. Moi, en tout cas, cest ce que je fais.
Le concierge sest éloigné et je lai entendu passer la porte principale.
- Il a mal fait son boulot, il ne ma pas vue !
Je sursautai. Devant mon chariot se tenait une fille de ma tranche dâge, un bras dans le dos et tenant lautre, un franc sourire aux lèvres. Elle me plut de suite.
- Ne pose pas de question, ne dis rien, je vais ranger ton chariot et je reviens. Reste ici, tu veux bien ?
- Mais
- Pas un mot, sil te plaît !
Elle avait dit ça avec un sourire enjôleur, de lair de celle qui demande un truc sans faire de chichi. Elle se mit derrière le chariot et se dirigea vers le local dans lequel il était rangé dhabitude.
- Tu pourrais venir fermer, sil te plaît ? Jai oublié que je navais pas la clé pour refermer
- Jarrive !
Et moi daller la rejoindre. Elle avait bien mis mes « outils » en place et refermé la porte, mais il manquait un tour de clé, ce que jajoutai.
- Tu fais quoi ici ? demandai-je.
- Je veux nous dépuceler.
Pan dedans ! Belle entrée en matière. Elle en oubliait de me faire taire, et moi, du coup, de parler.
- Viens ! ajouta-t-elle.
Elle parlait dune voix douce, posée, sans aucun accent ou attitude canaille. Elle parlait sérieusement, et cela mavait séduit. Elle évoquait lacte damour sans gêne apparente ni agressivité, et cela me fascinait.
Elle mentraîna dans le vestiaire que javais eu lintention de poutzer, et referma la porte derrière moi.
- Je suis contente de pouvoir te voir de près.
Près de moi, elle létait assez, mais elle menlaça doucement. Sans réfléchir, je fis de même. Nous poussâmes un soupir. Puis nous desserrâmes notre étreinte.
- Jai envie quon se dépucèle, mais si tu ne le veux pas
- Jen ai envie, mais
Elle posa un doigt sur mes lèvres pour me faire taire.
- On en a envie, on peut le faire.
Elle commença à me déshabiller. Dabord les chaussures, puis les chaussettes, le pantalon, le pull, le maillot de corps, puis le slip. Je me sentais un peu gêné. Elle avait pris son temps, et javais apprécié la douceur dont elle avait fait preuve. Elle me fit comprendre quelle voulait que je la déshabille ; cest ce que jai fait. Petit à petit, elle se retrouva en sous-vêtements, et jhésitais à lui enlever le reste, ce dautant quelle avait lair gênée à présent. Elle avait aussi eu une hésitation avant dôter ma culotte.
Cependant, je passai derrière elle pour dégrafer son soutien-gorge. Elle me laissa le lui enlever et mis son bras droit sur sa poitrine. Puis, toujours derrière elle, je fis glisser son string jusquà ses pieds, et elle cacha son pubis de sa main gauche.
Je disais donc quelle offrait plus que moi : jétais osseux, boutonneux, javais les genoux noueux et la peau un peu sèche. Ça navait pas lair de la gêner et je me détendis pas entièrement.
Elle laissa retomber ses bras le long de son corps, dévoilant ses seins et son triangle sacré. Elle me prit délicatement la main pudique et lécarta doucement. Nous nous regardâmes un moment. Il y avait comme une paix entre nous, si bien que mon sexe était encore au repos. La vue de son corps sans aucun artifice me ravit, mais je ne savais pas si je me devais de jouer un Tartuffe et fermer les yeux devant ce spectacle ô combien envoûtant, remettant en cause mon acceptation de tout ce qui allait se passer.
- Jaurais envie que tu me rases, sil te plaît.
- Je nai rien pour le faire
- Ne tinquiète pas, jai ce quil faut.
Elle alla prendre dans un sac que je navais pas remarqué un rasoir équipé dun coupe-favoris.
- Vient, on va faire ça dans les douches, ce sera plus simple pour nettoyer.
Elle me prit par la main et je me laissai tirer jusque dans les douches du vestiaire où elle avait installé un banc sur lequel elle alla sinstaller, les cuisses ouvertes, sur le dos. Une position très chaude, qui me donnait envie daller simplement me coucher sur elle et dattendre quelle ne veuille plus de moi. Son corps ainsi exposé me faisait hésiter à agréer à sa requête.
- Sil te plaît ? répéta-t-elle en esquissant un rire timide.
Elle samusait de ma gêne, mais elle était bel et bien mal à laise aussi. Cependant, elle ne tentait pas de le cacher, et je le pris pour une marque de confiance. Je me mis à louvrage, concentré comme si je passais un examen, surtout que tout était fait pour me déconcentrer facilement. Après avoir dégrossi au coupe-favoris, jutilisai la fonction rasoir pour éliminer les poils inégaux. Puis jarrêtai pour lui demander :
- Tu peux tester si jai bien fait en passant la main, sil te plaît ?
Elle me regarda, un peu étonnée.
- Tu peux le faire toi-même ; si ça te gêne, pense juste que je voudrais te raser aussi
Elle sourit, et se recoucha. Je passai la main sur son pubis, effectuai les retouches. Honnêtement, je crois bien que javais tout à fait le droit dêtre fier du résultat je navais jamais réussi à faire pareil sur moi, malgré les quatre ans dutilisation dun rasoir derrière moi.
Cest là que je vis un filet de liquide sortir de ses replis intimes.
Elle devait me regarder, car elle me fit un sourire dexcuse quand je croisai son regard.
- A ton tour de te laisser faire, fit-elle en se redressant, juste alors quelle piquait un fard.
Je mallongeai dans la même position que fut la sienne et elle enclencha le rasoir. Le banc était chaud, lempreinte de la jeune femme ajoutait à mon bien-être.
Seulement, si je navais pas eu de problèmes notoires pour rendre glabre son mont de Vénus, ce nétait pas aussi facile pour elle de contourner mes attributs. Elle resta un moment indécise, me posa une question muette à laquelle je répondis par un sourire qui visait à la détendre et accéder à sa requête. Elle prit alors mon membre mou depuis le début de lhistoire, bizarre et loutil se mit en marche, aussi efficace quune équipe de défricheurs de la forêt amazonienne, aussi délicat quun souffle qui fait ployer un brin dherbe. Cest toujours les yeux fermés quon perçoit le mieux les signaux envoyés par lépiderme, et jaidai donc à me focaliser dessus en me créant un écran noir de mes paupières.
Le contact de ces doigts étrangers sur ma verge réveilla enfin mes bas instincts. Cependant, je ne voulais pas que mon pénis entre en turgescence entre ses doigts. Mais allez donc, messieurs, contrôler cela !
Au rythme des battements de mon cur, lampleur du désastre saccentuait, et penser à autre chose était impossible, à chaque pulsation, la pression des doigts de la jeune femme sur mon gland se faisait plus importante. Il ne servirait à rien darrêter de respirer, ça nallait pas me dégonfler immédiatement.
Je dus grimacer en tentant quand-même, car la jeune femme, qui vérifiait son uvre, me fit comprendre dune caresse un peu plus appuyée quelle ne sen offusquait pas plus que moi lorsque javais vu quelle avait une certaine peine à masquer son impatience.
- Tu as fini ?
- Oui.
- Tu es daccord pour quon prenne une douche ? Mutuellement ?
Une envie qui métait venue, comme ça. Se laver allait être un moyen pour découvrir nos corps, et donc un moment érotique à souhaits. Je ne pouvais plus que me montrer doux pour contredire un peu mon appendice au garde-à-vous.
Visiblement, ça ne faisait pas partie du programme, mais elle acquiesça, avant de me chuchoter à loreille :
- Daccord ! dune voix qui trahissait une certaine tension.
Javais avisé un gel-douche oublié dans un coin. Après avoir déplacé le banc et nettoyé les poils au sol, je la pris par la main et la plaçai sous le jet dune buse allumé au préalable. Elle laissa leau lui couler dessus, me laissant fantasmer sur les chemins que prenaient leau entre le contact avec sa peau et le passage par la grille dévacuation, et soudainement me tira sous la douche, ce qui manqua de faire que nous ayons à saccrocher lun à lautre pour ne pas tomber. Nous nous mimes à rire. La pensée que cette personne ne cherchât pas quune aventure me traversa très brièvement lesprit. Ce que je voyais ne correspondait pas à lidée que javais dune personne qui consomme les hommes.
Je pris un peu de gel-douche dans mes mains.
- Zut, jen ai trop pris, fis-je pour moi-même.
- Attends, fit-elle.
Elle me prit la bouteille et la reposa à lendroit prévu à cet effet, puis vint racler dans ma main le produit que javais en trop. Le moindre contact déclenchait en moi des torrents dimpressions meilleures les unes que les autres, et je memployais à prendre mon temps, tout comme elle avait lair de le souhaiter. Il y avait aussi ces sourires, ces regards, tous ces petits gestes après lesquels je savais exactement ce quil fallait faire, pensai-je soudain.
- Ensemble, entendis-je pour revenir à la réalité.
- Ben, pour le visage, ça va pas être possible
Elle ferma les yeux, attendant que je lui nettoie la figure, ce que je fis avec respect, découvrant avec mes doigts les secrets de son visage. Puis je la tirai sous la douche pour la rincer.
- A mon tour ! fit-elle.
Je sentis ses mains précautionneuses me laver les différentes parties de la tête. Je crus que mon cerveau nallait pas suivre, tant dinformations arrivaient en même temps
Ensuite, elle me plaça sous le pommeau et me frotta doucement les endroits où leau navait pas accès directement lacune que je comblai avec elle aussitôt. Je la découvrais tendre, sensuelle, et jaurais dit amoureuse si jen avais été sûr. En attendant, ce doux contact me donnait envie den profiter.
- Maintenant, pour le reste du corps, on devrait pouvoir le faire ensemble, lui dis-je.
Elle me sourit, de ce sourire qui me faisait chavirer.
Nous primes chacun du produit dans nos mains, et commençâmes à nous nettoyer les bras. Sa peau menjoignait à la caresser, car je me rendais compte que ce que javais observé de sa peau au début se vérifiait, et me donnait envie de mabandonner entre ses mains cajoleuses, et de lui rendre ses caresses indéfiniment, surtout que celles que je lui prodiguais avaient lair de terriblement lui plaire.
De fil en aiguille, nous en vînmes à la poitrine. Trop gênés pour nous y attarder, nous avons continué la descente. Là encore, nous avons évité le sexe et fait les fesses en gros. Je crois bien que je naurais pas pu comprendre ce qui se passait si je lavais voulu : je vivais un rêve.
Une fois couverts de mousse, on sest frottés mutuellement pour se lôter. Alors que je lui rinçai le dos, elle inspira pour se donner du courage et dit :
- On est là pour de dépuceler, et on na encore quasiment rien fait ! Moi, jy vais, lâche-toi aussi !
Sur ce, elle recula et me coinça entre son dos et le mur. Mon membre, déjà raide, trouva sa place entre ses fesses. Elle sembla être surprise par son audace. Elle avait passé dune étape à lautre trop rapidement, mais je navais aucune raison de men formaliser : javais déjà limpression que mon sexe avait une taille que je ne lui avais jamais observée, et ne demandait que le summum. Au passage, je ne me regarde pas souvent me branler.
- Pardon, je
commença-t-elle.
- Non, cest rien. Comme tu las dit, on va se lâcher
si on peut !
On rigola. Dans cette position, je la sentais rigoler, et ces vibrations se propagèrent en moi et ça menflamma. Je devais me retenir de la prendre dans mes bras, je crois que je laurais étouffée. Elle se serra un peu plus contre moi ce qui menchanta , et ses mains vinrent me caresser les hanches. Je fis de même, et même si elle ne fit aucun bruit, je lentendis soupirer daise. Ses mains, qui avaient parcouru les parties les moins flatteuses de mon anatomie, passaient juste sur ces deux zones de part et dautre du nombril qui me sont très sensibles, mais cela ne me chatouillait pas. De temps en temps, je la sentais serrer les fesses, ce qui nétait pas pour me déplaire. Elle devait avoir de la peine, cependant, car vraiment jaurais pu avoir peur du monstre entre nous.
A la voir, ce que je lui faisais lui procurait un niveau de sensations analogue, même si elle majoutait un supplément fort bienvenu.
Elle se retourna.
- On va rattr
-
ce quon na pas fait en se lavant ! terminai-je.
Elle me gratifia dun nouveau sourire que je lui rendis. Nos yeux brillèrent.
Mes mains, toujours au niveau de ses hanches, revinrent sur la poitrine généreuse. Elle se laissait faire, les yeux fermés. Je passai mes mains sur ces deux parties de son corps quelle acceptait de partager avec moi, et je sentis ses mamelons aussi durs que mon sexe dans mes paumes, ensuite de quoi je massai les deux seins en faisant preuve de toute la considération dont je pouvais dispenser. Mon pénis érigé était coincé entre nos deux bassins, car elle sétait cambrée. Elle semblait vouloir garder ce contact avec mon appendice ; moi, cela ne me gênait pas du tout, tant que ça la rendait heureuse. Je me suis rendu compte que, même si je le faisais pour moi, ce qui se passait pour elle mimportait aussi. Je me découvris donc moins égoïste que je ne me croyais.
Elle rouvrit bientôt les yeux et fit mine de venir mettre ses mains sur mes tablettes de chocolat maigres au demeurant mais sarrêta à deux centimètres. Etonné, je la regardais sans rien faire ; elle semblait mener un combat intérieur. Finalement, elle avait lair encore plus pudique que moi.
Elle remarqua que jétais inactif, et me lança un regard plein de détresse. Pour abréger ce combat, je lui pris les mains et terminai le parcours initial. Elle soupira daise et ses mains commencèrent à me caresser le torse, dabord timidement, puis, comme moi avec ses seins, très sensuellement. Je fermai les yeux à mon tour pour profiter un maximum de ce qui se passait au niveau de ma peau, sans oublier que mes mains étaient encore à son service.
Elle se mit soudainement à séloigner de moi. Ensuite, ses mains descendirent graduellement. Comprenant enfin où elle voulait en venir, je fis de même, et quand elle frôla mon membre dressé, je passai un doigt sur ses plis intimes. Ses lèvres ressortaient maintenant de son mont de Vénus, sous leffet du plaisir quelle éprouvait. Je ne pus mempêcher de me dire que je ny étais certes pas étranger, et jen continuai avec plus dardeur.
Elle commença par suivre le contour, effleurant le gland. Je ne pus mempêcher de frissonner. Elle ne tarda pas à former un anneau de son pouce et son index et de faire un court va-et-vient du bout du gland au resserrement, de le presser, et je le lui retransmettais cela sur son clitoris. Si on pouvait avoir des sensations semblables, celles-ci étaient de bonnes candidates à être partagées. Javais limpression quà chaque pression, nos phallus allaient exploser.
Nous étions en phase : quand elle passait à létape suivante, je faisais de même, sans retard ni précipitation excessive. Ainsi, je commençai en glissant un doigt entre ses lèvres gonflées par ce quelle ressentait et dégoulinantes de son liquide intime, puis jen utilisai trois pour parcourir sa vallée, et je finis par faire coulisser un doigt timide dans sa source de plaisir tout en maintenant mes caresses son clitoris gonflé. Nous commencions à jouir.
On se dirigea bientôt vers un linge sur lequel je mallongeai sur le dos, memployant à le faire sans quaucun de nous ne cesse ses caresses, ivre du plaisir ainsi découvert. Mais à un moment, un faux mouvement nous surprit et elle empoigna tout mon membre, tandis que jallais plus loin que je le voulais, effleurant une paroi souple mais fragile dans son vagin. Jai eu peur que ça ne fiche tout en lair ; javais brûlé une étape, à mon tour.
- Pardon, fis-je machinalement.
- Cest pas si grave. Tu sais maintenant que je suis bien vierge !
- Je le suis aussi, mais ça membête que tu aies à me croire sur parole
Nous échangeâmes les énièmes sourires depuis le début de nos ébats. Javais la conviction naissante quil ny avait pas que le sexe entre nous. Pour ma part, cétait clair et net : je laimais. Et jétais tombé dessus par hasard
Je savais que je naurais jamais dû chercher.
Elle engagea une rotation de son corps et on se retrouva tête-bêche.
Nous continuâmes un moment à nous masturber lun lautre, puis nous amorçâmes dun même élan le prochain pas, sans sêtre concertés. Mais ce nen fut que mieux, à mon avis.
Sa langue vint effleurer mon gland à plusieurs reprises pendant que je lui léchai le pubis. Cette langue dont la peau de mon sexe, déjà extrêmement sensible au repos, et dont les nerfs étaient plus en surface du fait du désir, me permettait presque de sentir chaque papille de son muscle lingual, et le moindre frôlement me faisait pousser un sourd gémissement qui était étouffé par louvrage dont je moccupais à laide de ma bouche. Progressivement, jappuyai un peu plus et aidait son coquillage à souvrir, repassant ses plis intimes jusquà ce quils soient secs, ce qui ne durait pas très longtemps. Elle, elle embrassait mon gland avec passion, et je la percevais aussi qui se retenait de crier.
Je mettais des limites à mes caresses calquées sur celles que ma compagne semblait appliquer à mon égard ; elle ne soccupait que de mon gland, je me limitais à sa vulve, clitoris compris.
Après un bon moment, mais juste avant que ça ne devienne incontrôlable, on finit par sarrêter.
- Le meilleur pour la fin !? demanda-t-elle en se mettant dans le même sens que moi.
Elle me regardait droit dans les yeux, se tenant à quatre pattes au-dessus de moi.
- Nous sommes là pour ça
Je la pris par la taille et labaissai. Elle fut ainsi un peu décalée vers le haut par rapport à moi. Puis elle se remit lentement à niveau, et je goutai à son intimité du bout du membre. Elle accéléra le mouvement et lextrémité de mon pénis vint sappuyer contre son hymen. Elle prit alors son élan et, dun coup, sempala entièrement. Elle eut juste un hoquet quand la barrière de son innocence fut détruite.
Je savourai cette nouvelle sensation, et elle aussi, un sourire extatique aux lèvres. Je sentais une pression uniforme autour de ma verge, ainsi quune chaleur inhabituelle. Je me sentais à laise ainsi, et elle avait lair dapprécier tout autant. Elle commença à faire des va-et-vient langoureux, se frottant contre moi de tout son corps. Toutes ses perceptions mélangées me submergeaient peu à peu, je sentais une grande vague arriver pour nous emporter tous les deux, et évidemment, cest peu après que nous avons eu notre orgasme. Lénergie dégagée par cet événement sembla nous unir définitivement.
Mon sexe redevint somnolent, la jeune femme sétendit à côté de moi, sur le dos aussi. Il nous fallut un moment avant de respirer normalement.
- Cétait un peu court, le dernier acte, dit-elle en me regardant.
- Je trouve dommage aussi.
- Alors attends
Elle revint me chevaucher et sabandonna contre moi.
- Comme ça, si lenvie te revient, je taccueillerai ! expliqua-t-elle, ses yeux dans les miens. En plus, jaime bien mallonger sur toi ainsi.
Je lui répondis par un sourire. La sensation de son corps contre le mien, surtout de sa poitrine contre la mienne, métait aussi très agréable, elle le comprit. Elle laissa sa tête se poser entre mon épaule droite et mon menton.
- Je ne suis pas déçue, à part pour la fin. Merci ! ajouta-t-elle.
- Je nimaginais pas que ça se passerait comme ça pour moi ! Mais jai beaucoup apprécié
Tu mas fait un cadeau inestimable, tu sais ?
- Et toi donc, quel cadeau !
Silence.
- Je mexcuse pour lhésitation sous la douche
- Cest rien. Jai vu que tu étais plus gênée que moi, et cest toi qui avais proposé quon aille jusquau bout !
Elle pouffa. Je lavais enlacée, je ressentais les soubresauts discrets qui lagitaient.
Silence.
- Pourquoi moi ? demandai-je à brûle-pourpoint.
Elle prit le temps de réfléchir à la réponse.
- Si je te le dis ainsi, ça répond à ta question ?
⁂
Nous sommes restés en tout deux heures dans le centre sportif. Personne na jamais su ce quil sy était passé ce soir-là, à notre connaissance.
La dernière heure, on la passée à discuter, lun sur lautre. Jai notamment appris quelle avait tout pensé quatre mois plus tôt. Et, comme je lavais soupçonné, elle faisait partie du club de gym local. Si elle avait mis tant de temps avant de me parler, cétait parce quelle était timide ce qui donnait à notre acte une nouvelle dimension, et en augmentait sa valeur. Et elle sétait dite que ce jour-là, elle jouerait son va-tout.
On sest fait peur quand on a remarqué quon avait fait ça sans penser à un préservatif. Mais on a été tout autant soulagés quand on a appris, trois mois plus tard, que rien nétait à signaler de ce côté. Je crois bien quon na que rarement passé de moments plus torrides depuis
Nous sommes encore ensemble à lheure actuelle, et on vit une sexualité débridée et sans tabou, mais dans loptique de le faire pour lautre. Je crois que cest une partie du ciment de notre couple, un des autres ingrédients majeur est notre ressemblance lun avec lautre.
Quelques fois, on en reparle, de cette soirée unique. Cela restera un souvenir impérissable pour elle comme pour moi.
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